Le pôle actions sociales de SEI s’est constitué et étoffé au fil des années. Les difficultés rencontrées par ses salarié(e)s en parcours d’insertion en sont un des fondement. Il s’appuie aussi sur les besoins – non pris en considération – des personnes vulnérables habitantes du territoire.
Lutter contre l’exclusion, faciliter l’accès aux droits
L’accès aux droits n’est pas une évidence pour les personnes les plus vulnérables et/ou non-mobiles des territoires ruraux. Le non-recours aux droits est un facteur aggravant de la pauvreté. Que ce soit parce qu’elles ne les connaissent pas, ne les demandent pas ou bien parce que les demandes n’aboutissent pas.
Depuis sa création, SEI est un lieu où les habitant(e)s peuvent faire une copie, envoyer un mail, bénéficier d’une aide pour compléter un formulaire administratif… Au-delà du simple coup de main, SEI assure l’accompagnement de ses salarié(e)s en parcours pour accéder à leurs droits. Cela touche à des domaines variés : bilan de santé de la CPAM, temps d’information sur la santé, des économies d’énergie, accès aux aides financières…
En 2022, l’association SEI a contribué à la création du centre socioculturel du pays mélusin. À cette occasion l’association crée un poste de coordinateur des solidarités. Il a pour mission de piloter, rendre plus lisibles et mieux formaliser les actions à vocation sociale.
Les vacances aussi c’est essentiel
De 2013 à 2024, SEI a porté, en partenariat avec la Maison des Solidarités de Fontaine-le-Comte, une action centrée sur l’aide au départ en vacances à destination des salarié(e)s en parcours d’insertion de SEI et des personnes suivies par les travailleurs sociaux du territoire.
Cette action s’articulait autour de valeurs fortes :
- favoriser les séjours de vacances ;
- faire des loisirs un droit d’accès à tous, quelle que soit sa situation socio-économique et ainsi lutter contre les inégalités ;
- effacer le sentiment d’exclusion face à ce type de loisir ;
- lever les freins liés aux difficultés d’organisation et d’anticipation.
Il s’agissait aussi d’utiliser un support plus ludique avec les personnes accompagnées pour aborder la gestion du budget, la mobilité, la projection dans le temps, le lien aux enfants, etc.
Bien que toujours convaincu de la pertinence de ce projet, le conseil d’administration de SEI a fait le choix d’y renoncer. En effet, d’autres acteurs sociaux se sont emparés du sujet, mais surtout l’association le finançait sur fonds propres, ce qui n’est plus possible.